L’infrastructure de recherche INFRANALYTICS a le plaisir de vous annoncer que le spectromètre RMN 1,2 GHz fabriqué par la société Bruker a été réceptionné et mis en service sur son site lillois en septembre.
Ce spectromètre RMN 1,2 GHz est le septième au monde à être installé et le premier en France. Il s’agit également de l’un des trois premiers au monde qui permettra la caractérisation des matériaux inorganiques et hybrides. Ce spectromètre RMN ultra-haut champ (28 T) comprend un aimant RMN hybride nouvelle génération construit à partir de fils supraconducteurs à basse et haute températures.
Le spectromètre est installé dans un nouveau bâtiment construit spécialement par l’université de Lille. Il est équipé de cinq sondes :
- deux sondes pour l’étude des solutions (une sonde iProbe BBI 3 mm ainsi qu’une cryosonde TCI HCN 3 mm) ;
- trois sondes avec rotation à l’angle magique (magic-angle spinning, MAS) pour l’étude des solides (une sonde 3,2 mm double-résonance HX, une sonde 1,3 mm double-résonance HX et une sonde 0,7 mm 1H/13C/15N).
L’infrastructure de recherche INFRANALYTICS réalise actuellement des tests, afin de préparer son ouverture dans des conditions optimales aux utilisateurs académiques et industriels dans le cadre d’INFRANALYTICS. Nous vous tiendrons informés de l’ouverture de cet équipement aux utilisateurs.
Dans le cadre du contrat de plan État-région 2015-2020, cet instrument a bénéficié d’un financement important de l’Union Européenne, du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, du CNRS, de l’université de Lille, de la région Hauts-de-France, du département du Nord et de la Métropole Européenne de Lille (MEL). Ce projet est le fruit d’une collaboration étroite entre le CNRS et l’université de Lille, qui ont assuré ensemble la maîtrise d’ouvrage de l’opération. Le succès de cette opération a aussi été rendu possible grâce à l’implication de nombreuses équipes scientifiques, techniques et administratives des différents partenaires du projet, et notamment celles d’INFRANALYTICS, du CNRS, de l’université de Lille et des sociétés Bruker et Nord France Constructions.
Nous espérons pouvoir vous présenter des premiers résultats obtenus avec ce nouvel équipement lors de la réunion des utilisateurs d’INFRANALYTICS à Marseille le mardi 22 novembre prochain.
Figure 1. Spectres RMN 27Al 1D d’un échantillon d’aluminophosphate cristallisé microporeux VPI-5 mesurés sur les spectromètres RMN 400, 800 et 1 200 MHz. L’augmentation du champ magnétique permet un gain substantiel en termes de résolution spectrale. Le spectromètre RMN 1 200 MHz a permis de mieux discriminer les sites AlO4 dans ce matériau.